Cupcake aux cerises séchées et aux grains de potiron, une recette pour honorer un long voyage particulier...

Publié le 13 mars 2012 par petitemadamemarziou

Depuis 3 mois, je me suis promis de faire quelque chose sympa pour honorer les cerises séchées données par ma mère, une très chère amie à moi aussi.

Avant de commencer leur histoire de voyage légendaire, les écolos doivent absolument se taire. Oui, ce n’est certainement pas un ingrédient « vert » et on peut calculer le production de CO2 de ces cerises un peu plus tard.

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C’était un beau jour de septembre de l’an deux mille onze, un sachet de cerises séchées d’une origine inconnue, qui vie depuis quelques temps à NY, se fait repérer et tout de suite acheter par ma mère lors de son business trip à cette ville cosmopolite. Ce sachet se voulait être cadeau du mari de ma mère, mon cher papa. Les cerises séchées ont donc dit A DIEU à NY city et pris l’avion avec maman pour Pékin. Sachant que la capitale de Chine ne serait qu’une ville d’étape, elles se sont ouvertes grand les yeux quand elles passent à côté de la cité interdit, de la grande photo do Mao, de la place Tiananmen, du Temps de Ciel…leurs yeux étaient un peu rouges à cause du brouillard gris qui trainait au-dessus de cette cité impériale.

A l’arrive de l’automne pékinois, les cerises ont repris leur passeport et monté dans un avion pour Shanghaï. Elles étaient bien contentes d’avoir la chance de découvrir leur un autre ville gigantesque qui sentait un parfum sublime de l’argent. Elles croyaient même être retournées à NY en contemplant les nombreux gratte-ciels, toujours avec une petite larme qui tournait dans les yeux. Mon père était bien gentil d’aller leur chercher à Shanghai et les amener rapidement à Suzhou, ma ville natale.

Les cerises se sont enfin installées pour la vie dans cette ville douce qui a des surnoms comme Venise Orientale (c’est absolument absurde, ’elle existe bien avant Venise) ou Village de Riz et de poisson (c’est plutôt la vérité). Une autre spécialité est jolie fille douce (comme moi). Les cerises s’en prenaient plein les yeux sans larme cette fois-ci. Des jardins de mandarins, de nombres de lacs, des ruelles qui longent les canaux…Elles écoutaient le dialecte qui faisait fondre leur cœur. Mais, lles ne savaient absolument pas que leur destin serait réécrit bientôt.

Encore un beau jour, de novem bre de la même année, ma mère a annoncé à tout le monde qu’elle partirait à Paris dans un mois et rendrait visite chez sa fille à Luxembourg à Noël. Mon père était un peu jaloux mais en même content pour la retrouvaille entre sa femme et sa fille. Il a réfléchit puis pris une des décisions les plus importantes de sa vie : les cerises doivent partir avec sa femme pour aller s’installer à Luxembourg chez sa fille qui a plus besoin de ces cerises que lui, en tant un homme sportif et bien en forme.

…. TGV Souzhou-Shanghaï

….Boeing Shanghai-Paris

Les cerises étaient vraiment tristes en quittant la magnifique ville de douceur. Mais leur larme du fond du cœur s’est séchée une fois elles se trouvaient à la boulevard Haussmann où les vitrines de Noël de Printemps et de Galerie Lafayette qui font oublier aus parisiens les MISERABLES. Elles se baladaient au milieu des objets préhistoriques du quai Branly, s’émerveillaient devant le pyramide de Louvre, faisaient la grasse mat avec le petit dej livré à leur chambre d’hôtel, se régalaient à table de Scribe…elles étaient heureuse de connaître cette ville lumière, sans métro, sans vol, sans queue de visite d’appart.

Avec un peu de regret, elles se sont montées dans le TGV le 22 décembre après-midi avec ma mère pour aller au Grand-Duché. A 18H15, elles sont enfin arrivées dans ma cuisine.

Leur long voyage se termine ici, presque… ça va les écolos ? Combien de CO2 ?

Tu sais, je me pose toujours une question : ces petites voyageuses sont d’origine d’où ????

Je peux accepter toutes les nationalités sauf luxembourgeoise…si c’était bien cette dernière, leur voyage serait une des plus grandes blagues de ma vie…

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